Jour 1 . Dimanche

C'est donc l'esprit sortant péniblement de nos rêves que nous prîmes la route, direction le festival de court-métrage de Clermont-Ferrand . Un voyage sous le signe de la sieste et de la neige.

Arrivé en début d'après midi, nous nous sommes empressés de nous procurer badge et programme, pour nous précipiter ensuite dans les salles obscures.

Et la véritable aventure commença : des court-métrages à perte de vue et de plaisir, qui s'enchaînent et déchaînent notre cerveau.

Océan de culture qui défile, un océan où chaque goutte est unique et possède une saveur différente de la précédente.

Et chaque soir,  nous nous retrouvions (au complet, pour le plus grand bonheur de Madame Marliangeas.) pour rejoindre en bus notre sobre mais néanmoins très agréable hôtel.

Jour 2 : Lundi 

Une journée entière à vagabonder de ciné en ciné, arpentant les rues de Clermont d'un pas rapide, de peur de louper un ovni charmeur du Labo, ou bien un court voyage de la section Internationale, ou pour un aperçu de ce qui ce fait au niveau national, mangeant en quelques bouchées, tout en tergiversant sur les créations de La Fémis ou bien des suédois...

Jour 3 : Mardi

La journée du Mardi fut pleine de péripéties, venant s'ajouter au visionnage de court-métrages :

La cinquantaine d'étudiants brava la tempête pour traverser le centre ville, se battant à chaque instant contre les éléments déchaînés, évoluant lentement dans le vent et la pluie, tout ceci dans un but précis, que tous accomplirent : participer à des ateliers autour de différentes écoles d'audiovisuelles.

Nous avons donc assisté avec la plus grande des joies à un tournage, un enregistrement d'une composition musicale, ou bien encore à la présentation d'impressionnantes écoles d'effets spéciaux et d'animations !

Nous repartîmes de cette expérience décoiffante la tête dans les étoiles...

Jour 4 : Mercredi

L'échéance est proche, il ne reste que peu de temps pour visionner (encore et encore et toujours) le maximum de programmes ! Empressement, regrets et dernières joies, avant un rapatriement à Toulouse, guitare et chants retentissant dans le bus, les pupilles rassasiées et notre culture cinématographique décuplée.

Un immense merci à Fabienne Marliangeas et au Lycée des Arènes pour nous avoir offert cette opportunité !

Noé Charles.