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Voyage des BTS Métiers de l'Audiovisuel à Clermont-Ferrand

Par admin arenes, publié le vendredi 9 février 2024 17:48 - Mis à jour le vendredi 9 février 2024 17:58
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Comme chaque année, c'est toute la « promo » de première année des étudiants d'Audio-visuel qui s'est  rendue à Clermont-Ferrand au festival du court-métrage, pour un immersion de quatre jours dans ce maelstrom artistique et professionnel qui les plonge au coeur des métiers qu'ils exerceront.
Un « bon cru » que cette édition, malgré les menaces qui pesaient du fait de la baisse considérable de la subvention accordée par la région Alpes-de-Haute-Provence !

Comme souvent, le visionnage des courts- métrages offre une photographie d'un état de la création cinématographique mais aussi d'un état du monde.

Du côté des thématiques, on a beaucoup vu des courts-métrages autour du travail d'une part et de la santé mentale d'autre part, que ce soit dans la compétition internationale ou dans la compétition nationale. Ainsi des beaux Et eksempel : dem pa gulvet (les oubliés), de la danoise Selma Sunniva ou bien encore Apnées, de Nicolas Panay.

La compétition « labo » confirme le tropisme vers une hybridation des images en allant du côté de l'univers du jeu vidéo -mais pas seulement, car l'habituelle diversité des formes dans cette compétition qui met à l'honneur la démarche expérimentale était au rendez-vous.

Sur le plan de l'écriture filmique, la présence de formats de 1.33 est notable - sans que ce soit jamais gratuit : ce format permet de saisir l'intimité au plus près, l'intensité des échanges, des visages.

Quelques films dont nous nous souviendrons : Ici en silence tout hurle d'Akaki Popkhadze, film sans dialogue d'une impressionnante maîtrise ou les plus légers Mystérieuses aventures de Claude Conseil (de Paul Jousselin et Marie-Lola Terver) ou encore Queen size, d'Avril Besson.

Plus que jamais, le festival de Clermont-Ferrand, dont c'était la 46ème édition, prend le pouls du cinéma, en offre un condensé joyeux et prometteur, tant sont nombreux les premiers films de jeunes réalisateurs. Ces derniers sont présents au festival, souvent avec leurs équipes, on les retrouve dans les queues impressionnantes qui sont coutumières (et qui sont aussi l'occasion d'échanger avec d'autres festivaliers). Les étudiants ont arpenté les rues clermontoises et ont pleinement profité de leurs accréditations pour voir un très grand nombre de séances, ce qui correspond à plusieurs dizaines de films vus !

C'est une formidable expérience de regard qui affine leur goût et leur capacité à analyser l'écriture filmique de cette forme si particulière qu'est le court-métrage.


https://clermont-filmfest.org/

F. Marliangeas

     

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